Pour approfondir ce sujet, nous avons mené une étude pour déterminer les villes dont les résidents ont le meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Cela comprenait non seulement le niveau d'intensité de travail dans cette ville, mais aussi la qualité de vie de la région et le bien-être et les droits de ses habitants.
Cet indice n'a pas pour vocation de servir d'indice de qualité de vie des villes, ni de mettre en avant les meilleures villes où travailler. Il vise plutôt à servir de ligne directrice aux villes pour évaluer leur capacité à soutenir l'épanouissement de la vie de leurs résidents en améliorant les aspects de la vie qui contribuent à soulager le stress et l'intensité liées au travail. Pour commencer l'étude, une liste restreinte de métropoles dans le monde entier, disposant d'ensembles de données suffisants, fiables et pertinents, a été sélectionnée. Au final, 75 villes ont été sélectionnées pour être incluses dans l'étude. Il s'agissait de villes connues pour attirer les professionnels et les familles en raison de leurs opportunités de travail et de la diversité de leurs offres de style de vie. Il s'agit du premier volet d'un indice continu. Nous souhaitons étendre cette étude en incluant une plus grande sélection de villes dans les itérations futures, à mesure que les données seront plus largement disponibles.
Nous avons d'abord évalué le score global de vie professionnelle de chaque ville en fonction d'une série de facteurs liés au temps qu'une personne consacre à son travail. Cela comprend le nombre total d'heures de travail, le temps passé dans les transports et les jours de vacances pris. Ensuite, nous avons voulu savoir dans quelle mesure les résidents bénéficient d'un traitement égalitaire, en évaluant leur accès aux programmes de santé et de protection sociale financés par l'État, ainsi que le soutien institutionnel à l'égalité des sexes et la convivialité envers la communauté LGBT+. Nous avons ensuite déterminé le score d'habitabilité de chaque ville en examinant le bonheur général des citoyens, leur sécurité et leur accès aux lieux de bien-être et de loisirs. Cela nous a permis d'évaluer si les résidents de la ville peuvent profiter de leur environnement après les heures de bureau.
L’indice mondial des villes en matière d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée 2025 utilise des données pour identifier les villes les plus propices à l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée en fonction de l'intensité du travail, de la société et des institutions, et de la qualité de vie en ville. L'étude porte sur 75 villes à l'échelle internationale, couvrant une série d'indicateurs, dans le but de mettre en évidence les villes les plus et les moins surchargées de travail dans le monde.
Plusieurs indicateurs ont été utilisés pour noter chaque facteur. Les indicateurs sous-jacents ont d'abord été standardisés à l'aide d'une procédure de normalisation Z-Score [z = (x-μ)/σ; μ=moyenne de l'indicateur; σ=écart type de l'indicateur]. Le score final a été calculé comme une moyenne pondérée des scores Z des composantes, et le score résultant a été normalisé sur une échelle de 50 à 100 à l'aide d'une normalisation min-max [(valeur - min)/(max-min)*50+50]. Un plancher d'échelle de 50 a été choisi pour souligner que le score minimum n'implique pas une absence des infrastructures analysées, mais que la position est relative à celle des autres villes du classement.
L'indice final a été calculé à partir de la somme pondérée des scores factoriels normalisés, puis normalisé pour présenter un indice total compris entre 50 et 100.
Vous trouverez ci-dessous une description détaillée de chaque facteur considéré dans l'étude et des sources utilisées:
Sources: Eurostat; Bureau of Labor Statistics des États-Unis (BLS); Organisation internationale du travail (OIT)
Sources: Eurostat; Organisation internationale du travail (OIT); ministères nationaux du travail; Thomson Reuters
Sources: données d'enquête exclusives; UBS; US Travel Association
Sources: services statistiques municipaux, Bureau of Labor Statistics des États-Unis (BLS)
Sources: Organisation internationale du travail (OIT); Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE); sites Web des collectivités locales
Sources: sites Web gouvernementaux
Sources: Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE); plateformes de comparaison de prix participatives
Sources: sites Web d'annonces de location; Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)
Sources: Réseau de solutions pour le développement durable; Wallethub
Sources: Bureau of Economic Analysis des États-Unis; Commission européenne; TimeOut; Wallethub; OSM; TripAdvisor; Guide Michelin
Sources: Germanwatch; Office des Nations Unies contre la drogue et le crime; Economist Intelligence Unit; Eurostat; Centre de connaissances sur la gestion des risques de catastrophe; Institut Igarape; Vision of Humanity; Organisation mondiale de la santé (OMS)
Sources: Service forestier des États-Unis; The Trust for Public Land; Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE); Agence européenne pour l'environnement; WeatherSpark.
Sources: Indice mondial de la qualité de l’air (aqicn.org); Organisation mondiale de la santé (OMS)
Sources: Organisation mondiale de la santé (OMS); Centre américain de contrôle et de prévention des maladies; Opportunity Insights; État de l'obésité infantile; API Overpass Turbo d'OpenStreetMaps (OSM)
Sources: The Lancet; Commission européenne; Organisation mondiale de la santé (OMS)
Sources: EIU; Institute for Health and Metrics Evaluation; Organisation mondiale de la santé (OMS); Mental Health America; Dartmouth Institute; services statistiques locaux.
Sources: Spartacus; Gallup; services statistiques locaux
Sources: Forum économique mondial (WEF); Organisation des Nations Unies (ONU)